Icy de cent couleurs s'esmaille la prairie,
Icy la tendre vigne aux ormeaux se marie,
icy l'ombrage frais va les fueilles mouvant
Errantes ça et là sous l'haleine du vent ;
Icy de pré en pré les soigneuses avettes
vont baisant et sucçant les odeurs des fleurettes ;
[...]
Les Eglogues. Pierre Ronsard.
En 1564, Catherine de Médicis s'implique personnellement dans la création de ce qui va devenir le jardin des Tuileries, indissociable de la résidence qu'elle à décidé de bâtir à 500 mètres environ du Louvre.
Petit retour en arrière. Sous la protection de La Bastille, l'hôtel des Tournelles était un vaste complexe où résidait la famille royale qui avait délaissé le
palais royal Saint Pol sous le règne de Charles VII.
L' hôtel des Tournelles, immense ensemble comprenait plusieurs bâtisses. Le domaine était assez étendu pour qu'y trouvent place, entre autres, un espace dédié aux sports équestres, deux parcs arborés, des jardins d’agrément aux mille senteurs. On y trouvait également des vignes, des plantations potagères...
Lorsque Catherine en décide la destruction après le décès de son époux qui y a rendu l'âme, elle installe le tout jeune roi âgé de 15 ans et déjà malade (il mourra un an après son accession au trône) au Louvre.
En 1564, Catherine de Médicis décide la construction de sa propre résidence : le palais des Tuileries, demeure d'un style Renaissance, à l'ouest du Louvre, et proche de ce dernier.
Si le plan du maître d'œuvre avait été finalisé, "le logis" de "la mère du roy" aurait couvert au sol une superficie globalement de 45 000 m², soit une surface dix fois supérieure à celle occupée au sol par le Louvre, "résidence ordinaire" du roi.
Un souverain reçu aux Tuileries parachevées aurait eu le sentiment d'entrer dans un Relais & Châteaux comparé au Louvre qui aurait fait figure de vieille bastide rafistolée...même si François 1er pour en faire sa "demourance" y avait entrepris des travaux remarquables conduits par Pierre Lescot. Très clairement le palais projeté par Catherine pouvait rivaliser avec Le Louvre.
Philibert de L'orme à qui les travaux du château sont confiés dessine face au palais (côté Ouest) un jardin d’agrément à l’italienne.
Le Louvre ne possédait pas de jardin. Aussi, le jardin des tuileries sera un espace dédié, entre autres, à la vie de la Cour des Valois, "vray paradis du monde" pour le confident de Catherine de Médicis, Pierre de Bourdeilles dit Brantôme. Pour Théodore Agrippa d’Aubigné, le jardin de Catherine lui servira à "monstrer sa magnificence".
Dans l'esprit de celle qui est devenu la reine-mère, ce séjour enchanteur inspiré d'un jardin Florentin célébrera la beauté d'une nature sublimée, idéale, dont
l'harmonie relevait de la seule intervention humaine. Son jardin avec quelques références métaphoriques doit susciter
dans son idée une admiration égale à celle du palais grandissime qu'elle a projeté.
En 1452, le florentin Léon Battista Alberti avait publié "De re aedificatoria" . Ouvrage de référence indiquant que jardin et demeure ne peuvent être pensés séparément. Les deux sont uniques et indissociables. Et traitant de nobles résidences campagnardes, il souligne que jardins et demeures doivent s'inscrire dans l'harmonie d'un paysage.
Comme ses architectes, Catherine n'ignore rien des préconisations du florentin.
Paradoxalement le jardin des Tuileries, complémentaire du palais est clos comme un jardin du Moyen-age (l’hortus conclusus -jardin enclos) dissocié du palais par une "une rue boueuse, ravinée par les charrois de matériaux le séparait du château discontinué" décrite ainsi selon l'historien G.Lenotre. Toutefois, il convient toutefois de souligner comme maints chercheurs que les premiers jardins Italiens sont une transition entre le jardin clos du moyen-âge et le jardin Renaissance appelé dans une seconde phase de changement à l'unicité entre la demeure et le château. Cependant, Catherine est une femme de goût. Et même si les jardins de style Italien sont parfois encore distants des résidences, rien ne s'opposait à une unité entre le château et le jardin. La voie passante bordant la résidence et le jardin cloisonné, renforce l'idée que cette configuration répondait peut-être à une pensée précise.
Suggestion osée du rédacteur ; Catherine ne pense t-elle pas son jardin comme un paradis terrestre à atteindre comme un espace quasi sacral, mais isolé du monde ?
L'étymologie indique que"paradis" est un mot tiré du vieux persan "paridaiēza" signifiant enceinte royale ou nobiliaire ? Aucune autre précision alors précisant la destination cette surface bornée.
Mais c'est au jeune Athénien Xénophon que l'on doit le mot " paradeisos" pour désigner un jardin d'agrément dans le monde. Le mot apparaît pour la première fois dans "l'Anabase", récit d'une expédition militaire Grecque .
L’auteur en est le jeune Athénien Xénophon. Quand le fils de l'empereur Perse Darius II, Cyrus le jeune, fait appel à des mercenaires grecs pour renverser son frère, Xénophon en soif d'aventure participe à l'expédition. Les Grecs sont fort impressionnés quand le jeune prince les conduit à son palais. Ce dernier était entouré d' un immense verger bien ordonné, protégé par une enceinte de pisé. Cet espace clos protégeait une grande variété d'arbres fruitiers. Un système d’irrigation complexe donnait vie à ce jardin d'agrément.
Ce dernier était entouré d' un immense verger bien ordonné, protégé par une enceinte de pisé. Cet espace clos protégeait une grande variété d'arbres fruitiers. Un système d’irrigation complexe donnait vie à ce jardin d'agrément.
Xénophon dans son œuvre "L’Économique" relatif à la gestion la gestion d'un grand domaine foncier fait dire à Critobule disciple de Socrate que le roi perse « où qu’il séjourne, dans quelque pays qu’il aille, veille à ce qu’il y ait de ces jardins, appelés paradis, qui sont remplis des plus belles et des meilleures productions que puisse donner la terre ; et il y reste aussi longtemps que dure la saison d’été. »
La forme variant "paradisus" représentera pour les premiers chrétiens le Jardin merveilleux que Dieu offrit comme séjour à Adam et Ève.
"L’Éternel Dieu planta un jardin en Eden" [...] L’Éternel Dieu prit l'homme et le plaça dans le jardin d'Eden pour qu'il le cultive et le garde. Le jardin d'Eden (Genèse 2.4-25).
L'éden verdoyant, récréatif, métaphorique de Catherine de Médicis s'étire globalement sur une longueur de 500 mètres de long sur 300 de large, orienté d'Est en Ouest, dans l'axe de la construction du palais.
Lieu de délices, l'aire s'organise autour de 6 longues allées droites parallèles à la Seine, dont trois portent le nom d'allée des Ormes, des sapins, des sycomores. Ces 6 allées sont coupées par 8 allées perpendiculaires. Chaque croisement délimite des "parquets", c'est à dire des périmètres plantés de bosquets, de parterres de fleurs, de plantations diverses comme une vigne.
Le jardin est aussi un grand verger. 500 arbres fruitiers y sont plantés, comme des poiriers (40), amandiers (55). Parmi les arbres, on dénombre des tilleuls, des
ormeaux, des merisiers. Sans être exhaustif, signalons aussi des fraisiers.
L'historien G.Lenotre en donne une description :
"Or il y a de tout dans ce paradis des Tuileries, des pelouses, des bois, des parterres où le myrte, le thym, le serpolet, le romarin, la lavande, la camomille, voire le persil et l’oseille figurent des dessins compliqués ; il y a des buis taillés « en fleurs de lys, en châteaux forts, en armées de verdure, en molosses, en bêtes sauvages » ; il y a des fontaines, des bassins, des ruisseaux, des « hommes en romarin », Adam et Ève en if, des lits de repos, des bancs, des tables de feuillage, les signes du Zodiaque".
Au nord du jardin, la reine installe les écuries et un grand manège. Couvert il est dédié à des activités équestres.
Durant la révolution ce manège reconstruit sous Louis XV servira un temps de siège à l'assemblée nationale qui y jugera et condamnera à mort Louis XVI.
Influencée par la mode de son temps et dans dans une dynamique de subjuguer ses hôtes, Catherine décide d'édifier une grotte ; dans son jardin, "l’émaillerie devait avoir sa part". Cette dernière doit susciter un déferlement de superlatifs d'admiration. La grotte est complémentaire, de la mise en scène dont participent le labyrinthe et le mur d'échos.
Hervé Brunon, dans un article paru en 2007 dans la revue de l'INHA pour L.Zangheri (Actualités de recherche en histoire de l'Art) permet de placer cette construction dans un contexte historique propre à la Renaissance.
"Le développement des grottes artificielles constitue en effet l’un des aspects artistiques les plus significatifs du mouvement de renovatio antiquitatis lancé par la Renaissance. Ce type d’espaces architecturaux était apparu avec l’hellénisme et s’était affirmé dans l’art des jardins romains, désigné par différents vocables comme amaltheum (Cicéron), musaeum (Pline l’Ancien) ou encore nymphaeum. Les équivalents modernes des modèles antiques présentent de même une certaine fluctuation terminologique, qui subsiste encore aujourd’hui entre les mots « grotte » et « nymphée ».."
Pour cette réalisation audacieuse que Catherine veut exceptionnelle, elle fait appel en 1565 à l'autodidacte (céramiste hydrologue, verrier, arpenteur, géomètre...) Bernard Palissy, dont les avis laudatifs des contemporains assoient une notoriété justifiée ; Catherine est ainsi assurée du succès de son projet grâce à l'art palisséen unique dans le royaume.
On notera que dans les jardins italiens, la grotte représente l'origine terrestre des hommes.
Le maître-céramiste, naturaliste unique, répond ainsi à la commande de la reine-mère :
«S’il plaisoit à la Royne, me commander une grotte, je la voudrois faire en la forme d’une grande caverne d’un rocher ; mais, afin que la grotte fût délectable, je la voudrois aorner des choses qu’il s’en suyt. Et premièrement au dedans de l’entrée de la porte je voudrois faire certaines figures de termes divers, lesquelz seroient posez sur certains pieds d’estraz pour servir de colonne... Il y en auroit un qui seroit comme une vieille estatue, mangée de l’ayr ou dissoutte a cause des gelées, pour démontrer plus grande antiquité. Il y en auroit un autre qui seroyt tout formé de diverses coquilles maritimes, sçavoir est les deux yeux de deux coquilles ; le nez, bouche, menton, front, joues, le tout de coquilles, voire tout le résidu du corps... Pour faire émerveiller les hommes je en vouldrois fère trois ou quatre vestus et coiffés de modes estranges, lesquels habillements et coiffures seroient de diverses linges, toiles ou substances rayées, si très approchans de la nature, qu’il n’y auroit homme qui ne pensast que ce fut la mesme chose que l’ouvrier aurait voulu imyter... Je vouldrois fere certaines figures après le naturel, voire imitant de si près la nature, jusqu’aux petits poilz des barbes et des soursilz, de la même grosseur qui est en la nature, seroient observez... » (source Wikisource." Lettres écrites de la Vendée" de M. Benjamin Fillon).
Le potier qui va devenir l"inventeur des rustiques figulines (ndlr : modelées en terre) de la "royne mère du roy", pour une majorité d'historiens, avait déjà
construit une grotte au château d’Ecouen, honorant une commande du connétable Anne de Montmorency (ndlr Henri Brunon pense que rien n'est prouvé sur le fait que le céramiste ait achevé la grotte
d'Ecouen et que les plans retrouvés concernaient Ecouen) . Suite à cette réalisation réussie, il écrit "Architecture et Ordonnance de la grotte rustique de Monseigneur le Duc de Montmorency,
Pair & Connestable de France".
[...]L'ESMAIL BIGARRÉ QUI RESSEMBLE AUX COULEURS
des prez, quand la saison les diapre de fleurs.
Pierre Ronsard louant la grotte du bois attenant au château de Meudon
La grotte émaillée est décorée de coquillages et peuplée d'animaux émaillés, d'origine terrestre (lézards, grenouilles...) et marins émaillés (
écrevisses, homards...) ; description de G.Lenotre que l'on ne présente plus :
La grotte est "peuplée de serpents, de limaces, de tortues, de lézards, de crapauds et de grenouilles en terre cuite émaillée : on y voit aussi de l’herbe et de la mousse parfaitement imitées, un faune dont le front, les yeux, la bouche, les joues, le reste du corps sont tout en coquillages et un moulin à eau dont la roue active un soufflet qui joue du flageolet…"
Les ambassadeurs Suisses déjà mentionnés, ont décrit également cette réalisation. Ils sont impressionnés par l'ouvrage selon eux comme le plus "remarquable" du jardin.
"C’est un rocher sur lequel courent divers reptiles, serpents, limaçons, tortues, lézards, crapauds, grenouilles, et toute espèce d’animaux aquatiques. Eux aussi versaient de l’eau. Même on eût dit que du rocher lui-même suintait de l’eau. [...]."
Ses moulages artistiques semblant plus vrais que nature, qu'il est soupçonné que ses compositions soient réalisées sur des animaux morts pour un rendu de certaines "figures après le naturel".
Dan son ouvrage édité en 1868 et dédié à Bernard Palissy, Louis Audiat indique que pour Anatole de Montaiglon la gravure ci-contre serait un dessin à la plume représentant la grotte élevée par Bernard Palissy dans le jardin des Tuileries.
Cette affirmation souvent reprise jusqu'à aujourd'hui comme vraie semble peu crédible. Louis Audiat déjà en son temps a avancé de solides arguments contraires reposant sur des démonstrations incontestables. Sans entrer ni développer les éléments probants vérifiables, on s’arrêtera à ce fragment de rédaction de l'auteur :
"Cette grotte rustique n’est certainement pas celle qu’avait rêvée l’artiste. Pas de fleurs, il en voulait. Les animaux ne sont pas exactement ceux qu’il désirait. L’émail ne se trouve pas partout ; c’était pourtant un point essentiel dans son plan".
Un précieux témoignage de la description de cette œuvre nous est parvenu grâce au récit de la délégation helvétique du 1er mai 1575 (cf article ci-dessus) venu présenter au roi leurs lettres de créances. Son témoignage donne une description des lieux. En italique, leurs observations admiratives. Impressionnés, pour eux la grotte est l'ouvrage le plus "remarquable" du jardin.
Dans ce jardin sont plusieurs fontaines avec des nymphes et des faunes qui tiennent des urnes d’où l’eau s’échappe. Une surtout est remarquable. C’est un rocher sur lequel courent divers reptiles, serpents, limaçons, tortues, lézards, crapauds, grenouilles, et toute espèce d’animaux aquatiques. Eux aussi versaient de l’eau. Même on eût dit que du rocher lui-même suintait de l’eau. C’est à grands frais et avec beaucoup d’habileté qu’on est parvenu à faire tout cela. Et pourtant, parce que personne n’en prend soin, la destruction en est imminente".
L'emplacement exact de la grotte est inconnu (peut-être dans la partie Sud du jardin ; Edmond Beaurepaire la situe sur "l'emplacement que couvre la terrasse au bord de l'eau" et probablement au niveau de la passerelle de Solferino).
Pour Louis Audiat (en 1868) la trace de la grotte est perdue :
"On a cherché en quel lieu des Tuileries s’élevait cette merveilleuse grotte. Dans le jardin assurément. Or, le plan de ce jardin, par Androuet du Cerceau, indique deux emplacements où elle aurait pu se trouver ; l’un au commencement de la terrasse actuelle des Feuillants ; l’autre dans un carré de bois situé sur le bord de ce qui est aujourd’hui le grand massif de droite, du côté de l’allée centrale, et à peu près aux deux tiers. C’est ce dernier qu’adopte M. de Montaiglon : car, le premier est situé près des écuries, tandis que le second moins vaste est en outre entouré d’un petit bois."
En 1985, les fouilles archéologiques menées lors des travaux du Grand Louvre ont permis de situer grâce à la découverte
de vestiges palisséens l'atelier du maître. Ils ont été découverts près de l'enceinte de Charles V au sud-ouest de la Cour du carrousel. Ces fouilles indique que son
atelier se trouvait sur le site de la salle des États. L'atelier était installé dans une fabrique de tuiliers abandonnée, dont Palissy utilisait les fours. L'éloignement de la fabrique par
rapport au chantier s'explique par souci d'utiliser l'existant mais aussi par les effets de pollution.
On ne peut terminer cet article sans dire un mot de la tragique fin de Bernard Palissy, génie de son siècle, homme simple et droit.
En 1590, Bernard Palissy refusant d'abjurer sa foi protestante meurt victime de la bêtise de fanatiques religieux lors des guerres de religion dans la prison de la Bastille. Son ami Pierre de L'Estoile écrit "En ce mesme an, mourust aux cachots de la Bastille de Bussi, maistre Bernard Palissy, prisonnier pour la religion" ; l'homme âgé de quatre vingts ans « de faim, de froid et de mauvais traitements ».
Ce génie de la céramique emporte avec lui le secret de ses fabrications, tandis que son corps est jeté aux chiens.
La pression urbanistique parisienne à la Renaissance fait que l'habitat déborde les murailles protectrices de Charles V.
Il convenait d'élever une nouvelle fortification, dite enceinte de Charles IX pour protéger l’aire urbanisée débordant extra-muros, notamment le quartier de St Honoré.
L’enceinte de Charles IX contrôlera les accès de l'ancien quartier occidental de Paris...tout en protégeant le château des Tuileries et son jardin. La construction de l'enceinte inachevée de Charles IX (commencée en 1566 l'ouvrage est arrêté vers 1585 et repris EN 1631 par Louis XIII) dite des "Fossés jaunes" est certainement une des réponses notamment aux guerres de religion facteurs d'insécurité supplémentaire pour la capitale. Ce qualificatif de "fossés jaunes" est certainement en lien avec la couleur du limon de la terre de ses fossés visible après les terrassements.
Partant de la rive droite et près de la Seine le rempart défensif de Charles IX était un mur de 60 mètres de long sur 7 mètres de haut. Il était renforcé de 6 bastions dont le premier situé près de la Seine fermait le jardin des Tuileries.
Il reviendra à Louis XIII d'achever l'ouvrage, en commençant par ériger la porte de la Conférence à laquelle s'adossera un bastion du même nom. Ils seront au nombre de huit. Poursuivant jusqu’à l’ouest de la porte Saint-Denis le système défensif de Louis XIII sécurisait un large périmètre. Dépassé cette porte, les murs protecteurs rejoignaient l'enceinte de Charles V. Puis de la Bastille, ils achevaient cette longue course au bassin de l’Arsenal. De nouveaux bastions sécurisaient le secteur. Le plan de Vassalieu donne une bonne représentation de cette fortification dont le premier bastion au Sud, près de la Seine, protège le jardin.
En août 2003, lors des travaux de rénovation du musée de l’Orangerie il a été mis à jour une partie de ce bastion dont un des flancs était face à l'Ouest.
L' enceinte de Charles IX était en biais et en son milieu décrochait en un demi cercle qui occuperait plus de la moitié aujourd'hui du bassin
octogonal.
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