Ce siècle avait deux ans...

 

"O Tuileries ! Tuileries ! bien insensé sera donc celui qui osera franchir ton seuil et entrer par où sont entrés Louis XVI, Napoléon, Charles X et Louis- Philippe, car un peu plus tôt, un peu plus tard, celui-là sortira par la même porte qu'eux.
Et cependant, palais funèbre ! chacun d'eux est entré dans ton enceinte au milieu des acclamations du peuple, et ton double balcon les a vus, les uns après les autres, sourire à ces acclamations, croyant aux souhaits et aux vœux de la foule qui les poussait ; ce qui fait qu'à peine assis sous le dais royal, chacun d'eux s'est mis à travailler à son œuvre, au lieu de travailler à l'œuvre du peuple ; ce dont le peuple s'apercevant un jour, il l'a mis à la porte comme un fermier infidèle, ou l'a puni comme un mandataire ingrat."

 -Alexandre Dumas. La comtesse de Charny

 

C'est sous le second empire que le château des Tuileries brillait de 1000 feux. Dans les deux odes suivantes, Jérôme Pinçon incite le lecteur à jeter avec passion un autre regard sur la France de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie. A sa manière, il souhaite que le lecteur entre en résonnance avec la relation étroite qu'il entretient avec un empire disparu et surtout méconnu.

 

----- LIEN vers ode 1

----- LIEN vers ode 2

 

(texte introductif à l'article sur les grands magasins.)

 

----- LIEN vers article GM